Se déplacer, c’est bien, arriver sec c’est mieux.
Que l’on soit à vélo, à roller, à pieds ou en transport, on risque de se faire surprendre par la pluie et de subir ses désagréments tout au long de la journée.
Voici quelques astuces pour limiter les dégâts :
Pour ceux qui aiment lire dans les transports en commun et qui ont toujours un bouquin à la main, avez-vous pensé à prendre un petit sac en plastique et à protéger votre livre avec ?
Entre deux arrêts ou lors d’un déplacement à pieds, tout le monde pense évidemment au parapluie : préférez les grands parapluies solides aux petits pliants, la protection est réellement plus efficace. Portez des gants car tenir un parapluie sous la pluie peut vite être désagréable lorsqu’on a les doigts gelés … Un bon parapluie dirigé face à l’arrivée de la pluie et une vigilance aux flaques d’eau permettent d’arriver parfaitement sec en costume après une marche à pieds.
Je conseille d’éviter les rollers par temps pluvieux : la chaussée détrempée est glissante et vous risquez l’accident voire la chute. Au mieux vous vous étalerez dans l’eau et serez bons à vous changer intégralement, au pire, je vous laisse imaginer. Si vous voulez tenter l’aventure malgré tout, pensez à protéger le sac dans lequel vous mettez vos chaussures et bourrez vos rollers de papier absorbant une fois arrivé à destination afin de les retrouver secs pour le retour. Pour le reste, on peut mêler les protections de la marche à pieds et les protection à vélo.
A vélo, si vous n’avez pas de garde-boue (ce qui est mon cas), jetez un coup d’œil sur les garde-boue arrière pliants amovibles qu’on place et qu’on détache facilement. Ils protégeront votre derrière, votre veste et votre sac éventuel des projections de la roue arrière. Lorsque le temps est sec, enlevez-le, pliez-le, et rangez le dans un sac plastique avant de le mettre dans votre sac.
Il existe quelques solutions pour le garde-boue avant mais les projections avant sont moins gênantes et ne s’attaquent qu’au bas de votre pantalon et à vos chaussure. L’idéal est évidemment d’avoir de vrais garde-boue mais tout dépend de votre vélo.
Pour le bas du pantalon, relevez-le en faisant des ourlets !
Pour les chaussures, je conseille d’utiliser des protège-chaussure facilement trouvables dans les boutiques pour deux roue (vélo, mais également scooter/moto). Prenez un modèle facile à détacher et à mettre et évitez les modèles moulants longs et fastidieux à mettre en place, plutôt réservés à une utilisation sportive. Utilisez-les même lorsqu’il ne pleut pas mais que la chaussée est détrempée car les projections d’eau ne feront pas de cadeau à vos chaussures.
Pour le pantalon, un sur-pantalon imperméable discret fait parfaitement l’affaire et se roule dans un sac plastique à l’arrivée.
Pour la tête, un petit chapeau ou une casquette et une capuche par dessus font largement l’affaire. Pour le haut du corps, une veste imperméable style trench ou une veste style duffle-coat imperméabilisée font largement l’affaire et sont autrement plus élégants que les capes de pluie peu agréables à porter et dont il faut assumer le look.
Il est ainsi possible de rester un minimum élégant tout en se protégeant de la méchante pluie qu’il faut parfois hélas subir lors de certains déplacements.
Une fois encore, à chacun d’estimer le rapport avantages/inconvénients d’un déplacement occasionnel sous la pluie dont on peut facilement limiter les désagréments à d’autres moyens de transports.
Un déplacement sous la pluie reste finalement rare car même les jours de pluie, il arrive fréquemment que le temps du trajet soit épargné. Cela fait à présent 5 ans que je fais mes trajets boulot quotidiens à vélo, et ceux réalisés sous la pluie sont très rares et bien inférieurs en nombre aux réels jours de pluie.
Afin de prévoir un minimum et d’optimiser vos déplacements et le transport de vos affaires de pluie, pensez à consulter régulièrement la météo, notamment les sites qui permettent d’avoir une prévision à l’heure comme accuweather.com ou le service « météo à une heure » de météo france.